He is a villain by the devil's law He is a killer just for fun, fun, fun, fun That man's a snitch and unpredictable He's got no conscience, he got none, none, none, none All I know, should've let go, but no
Elliot & Morgana ;
Elliot ne sut vraiment ce qui l’avait poussé à l’inviter chez lui mais cette habituée de son bar avait quelque chose en plus. Dans ses cheveux aussi blonds que le soleil sous la lumière tamisée de son bar, de ses yeux bleus que le ciel. Cependant, après quelques verres et quelques mots échangés, il lui avait proposé de terminer la soirée chez lui. Une simple petite maison en bord de plage. Il aimait voir les vagues s’écraser contre le sable fin, d’une manière inlassable. Elle était simple avec un petit jardin fleuri devant et beaucoup de place et de lumière afin qu’il puisse peindre ses tableaux avec de la clarté. De plus, il n’aimait pas la noirceur. Il avait bien trop vécu dans l’ombre durant son enfance pour y vivre durant toute sa vie. Pouvait-on simplement imaginer que cet homme puisse vivre dans un endroit qui ressemble à un cocon couleur crème alors qu’il avait entraîné cette ville dans une descente infernale. Dans cette maison, tout était propre, rangé. Chaque chose avait sa place, elle ressemblait à une maison de catalogue dont personne ne semblait y vivre. Elliot était un maniaque, rangeant comme pour ranger le bordel dans son esprit, comme pour régler ses problèmes au sein de sa tête. Elliot voulait plus que tout, faire taire ses voix dans sa tête qui réclamaient de faire du mal aux autres pour se sentir bien. Se sentir en paix avec lui-même. Il avait tout fait pour être accepté parmi les siens mais ce n’était pas gagné. C’était loin de l’être. Malgré qu’il soit leur Alpha, dans leurs pensées, il était toujours le petit avorton de la meute, celui qu’on mordait, rejetait et mettait à terre comme un vulgaire déchet. Il luttait sévèrement tous les jours pour empêcher cette voix de prendre le dessus sur l’homme qu’il était.
Il avait servi deux verres au comptoir de sa cuisine ouverte qui donnait sur un salon tout aussi ordonné que sa maison. Quelques croquis traînaient mais c’était tout, il ne les avait pas terminés ce matin. Il observait la magnifique jeune femme devant elle, de ses magnifiques cheveux soyeux qui semblaient resplendir face à la lumière, de ses yeux qui semblaient flamboyer comme des joyaux, comme des diamants. Il vint à caresser sa joue de poupée, sa peau était soyeuse et douce sous son toucher d’expert.
-On vous a déjà dit que vous étiez belle au point qu’on pourrait vous peindre sans s’en lasser ? Demanda-t-il sur ton sérieux.
Il avait un petit sourire, Elliot ne le disait pas souvent ce genre de choses aux femmes mais celle-ci avait quelque chose, une flamme dans les yeux.
-Vous avez quelque chose de dangereux dans le regard, une lueur, une flamme, quelque chose qui pourrait faire tomber un homme à genoux rien que pour vous, c’est fascinant, s’enquit-il tandis qu’il laissa tomber sa main.
Elliot eut un petit sourire tandis qu’il but une gorgée de son verre afin d’oublier ce qu’il vint de dire. Il ne l’avait jamais dit à quelqu’un, surtout à une femme mais c’était sorti tout seul de sa bouche. Un petit moment de faiblesse isolé qui ne devait pas se répéter durant cette soirée. Il se devait d’être fort et non faible.
b l a c k f i s h
Morgana Dragonire
Dragonne
☽ Crédits : Twisty-Rain (Avatar)
☽ Paroles Échangées : 600
☽ Localisation : Sur le terrain à traqué les créatures dangereuses, ou dans mon bureau à la BACS
La soirée s'annonce des plus intéressante. Draven m'a tout récemment parler du patron du bar où j'adore me rendre pour me détendre après le boulot et pas en des termes très élogieux et même loin de là ! En effet, selon lui le Loup-Garou serait potentiellement à l'origine de l'épidémie qui a frappé et rendu fous les vampires il y a quelques mois déjà. La BACS reste sur sa faim sur ce coup là et Langford semble encore plus serré du cul qu'à son habitude quand le sujet est abordé. Comme je sais que mon ami Ezéchiel ne porte pas d'accusations sur les gens à la légère, je me suis donc rendu ce soir au Wolf's Howl dans le but de jouer de mes charmes auprès du poilus dans l'espoir d'avoir les information nécessaire pour enfin boucler cette affaire de vampire enragé pour de bon ! C'est ainsi que je me suis laissé embarqué par le sexy Elliot chez lui. Son appartement ne reflète en rien l'être torturé qu'il semble être. Il a beau se montré charmant et séduisant, je suis un Dragon et j'en ressens plus sur les gens qu'ils ne me montrent.
Assis au bar de sa cuisine plutôt moderne, j'attends que mon hôte me serve un verre de vin. Au vue de l'odeur, c'est un bon cru et je n'en suis nullement étonné. L'endroit est charmant et agréable, j'aime les belles choses et ce que je vois me plait. Tiens, j’aperçois des croquis sur une table. Apparemment monsieur est un artiste, voilà qui est intéressant... Mais tout cela ne m'éloigne nullement de mon objectif. Si il y a quoi que ce soit à trouver je le trouverais !
Le loup semble en avoir finit avec le vin et il dépose à présent mon verre face à moi. Sa main se lève ensuite et se pose avec la plus infinie des douceur sur ma joue qu'il caresse avec affections. Je lui souris. Je ne me sens pas forcé de le faire, j'apprécie son attention envers moi. J'espère qu'Ezechiel a tort sur cet homme ! Le sorcier ne se trompe quasiment jamais, mais qui sait, il n'est qu'un être humain et les êtres humains sont faillible et cela mon peuple plus qu'aucun autre le sait ! Je souris à sa remarque en embrassant l’intérieur de sa main, puis je lui réponds alors qu'il complimente ensuite mon regard où selon lui brûle un feu des plus ardent. "A vrai dire je suis assez surprise qu'un Loup-Garou n'ait pas remarqué qu'il avait face à lui une Dragonne. Soit, mon enveloppe est humaine, mais tout comme toi, qui abrite un loup à l'intérieur, mon cœur est celui d'un Dragon !"
Je bois ensuite tout comme lui une gorgée de mon vin avant de me lever et d'aller vers les dessins posé sur la table du salon. "Tu es un artiste ? J'aime beaucoup ton travail. Certains de tes traits sont quelques peu arrogants, mais tu ne manque pas de style ça c'est certains." Lui dis-je en souriant tout en prenant un des croquis entre mes doigts pour l'admirer de plus près.
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Elliot & Morgana ;
La peinture était ce qui l’avait maintenue en vie durant toutes ces années. L’art était son exutoire. Ses démons ne semblaient plus lui hurler dessus, une fois, qu’il avait un pinceau en main. Ses démons semblaient faire la paix avec lui. Il avait cette impression de sérénité qui ne le quittait pas lorsqu’il faisait quelques petits coups de pinceaux. Il oubliait la souffrance, la douleur de son enfance. L’art était un moyen de s’évader, de regarder la beauté, la lumière afin d’oublier la noirceur. Elliot était dans son monde chaotique, seul et furieux d’avoir une telle vie. Le sang coulait à flot dans son quotidien, le sien ou celui de sa meute. Pourquoi n’arrivaient-ils pas à comprendre que tout ce qu’il faisait, c’était pour eux ? Pourquoi ne pouvaient-ils pas voir plus loin que sa place de second né ? Une place qui l’avait maudit et banni à tout jamais aux yeux de tous. Les anges l’avaient abandonné à la naissance, ils lui avaient tourné le dos depuis sa première respiration. Aucun ange n’aurait laissé de tels actes se produire sur un enfant. Dieu l’avait abandonné tel un déchet répugnant. Quel avenir avait-il à part celui de devenir un véritable psychopathe ?
Il n’avait pas choisi cette vie, Elliot avait détesté cette partie de lui au départ mais ensuite, il s’était fait à cette idée. Au début, ce n’était qu’une impulsion, un simple coup de sang, une adrénaline mais très vite, cette sensation devint une telle drogue dont il ne peut s’arrêter. Comme un toxicomane avec l’héroïnomane. Sa drogue, c’était la mort de ses mains. Il aimait punir les gens, voir cette lueur de vie s’éteindre grâce à lui. Cette lueur d’espoir qui s’envolait tout comme son enfance. Lorsqu’il tuait, ces démons semblaient en rire avec lui, prendre une inspiration, un second souffle avec lui. C’était devenu une drogue intense et s’arrêter semblait être dérisoire. Elliot ne pouvait rien faire, c’était ancré en lui, mais il essayait de tuer pour le bien de sa meute mais celle-ci la traitait comme le paria, comme un loup paria de la meute. Il faisait tout pour une meute qui le rejetait et ne le laissait pas courir avec les autres durant la pleine lune. Il avait toujours été seul, il n’avait jamais fait parti de la famille, de la meute.
Cette femme en face de lui avait quelque chose de plus qu’il n’arrivait pas à identifier. C’était mystique, énigmatique et puissant. Tel un volcan prêt à entrer en éruption et exploser. Une flamme ardente qui ne peut lui échapper. Sa joue était douce et soyeuse sous ses doigts, sa peau opaline brillait sous la luminosité. La lumière ne la mettait pas en valeurs, il la voyait plus sur un drap de satin bordeaux. La lumière serait tamisée afin de la mettre à son avantage. La réponse lui vint lorsqu’elle lui répondit.
-Je m’en doutais. Il y avait quelque chose de surnaturel chez toi, comme un feu que je sentais mais je n’arrivais pas à savoir ce que cela était, répondit-il en la laissant s’éloigner pour qu’elle regarde ses dessins.
Il eut un petit sourire qui vint illuminer ses yeux bleus lorsqu’elle vint à parler de sa passion, c’était quelque chose dont il aimait parler. Personne ne lui demande souvent.
-Oui, enfin, c’est ma passion mais je n’en vis pas, répondit-il. Cela me sert d’exutoire, je me sens en paix, loin de mon enfance lorsque je donne des coups de pinceaux. Tu peins ? Demanda-t-il en arquant un sourcil.
Il était rare pour lui de trouver quelqu’un qui s’intéressait à l’art. Belle, intelligente et une véritable dragonne.
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Morgana Dragonire
Dragonne
☽ Crédits : Twisty-Rain (Avatar)
☽ Paroles Échangées : 600
☽ Localisation : Sur le terrain à traqué les créatures dangereuses, ou dans mon bureau à la BACS
Cet homme je le connais de réputation et franchement rien de bon ne m'a été dit sur lui et pourtant il ne me laisse pas indifférent et je sens bien que l'attraction entre nous est mutuelle. On est comme deux flammes ardentes attirées l'une vers l'autres. De toutes les espèces surnaturelles les loup garous sont celles que je trouve les plus fascinante. Ils sont comme nous autres les Dragons des êtres sauvage et indomptés fait de pur instincts. Evidemment il avait remarqué le feu qui brûle en moi. Je n'en attendais pas moins de lui. Honnêtement le contraire m'aurait quelques peu déçue je dois bien l'admettre. Je lui souris quand sa main viens toucher ma joue. Je sens le danger et la chaleur émaner de lui. "Oui, un feu des plus ardents et destructeur. Tu prends des risques en voulant jouer avec moi. Tu es sur de pouvoir les assumer ?" Je joue autant avec lui qu'il joue avec moi. Ça fait longtemps que je n'ai pas eu envie de me prêter au jeu de la séduction dans se corps d'humaine.
Je sens qu'il aime parler de ses dessins. J'ai touché son point sensible semble t'il et j'en suis ravi. J'aime sentir cette petite fébrilité sous l'armure qu'il porte. J'aime qu'il se découvre un peu à moi. Il ne vit pas de sa passion me dit il et cela a l'air de le peiner. Mais c'est sans doute car ses autres activités de chef de meute et de criminel lui prennent du temps. "Peut-être que si tu peindrais et dessinerais plus au lieu de t'adonner à d'autres penchant tu pourrais vivre de ton art. Ce n'est qu'une supposition bien entendu. Je ne suis pas experte en art mais je sais reconnaître la beauté quand je la vois et tes dessins sont des plus sublimes." Je me laisse ensuite glisser sur le canapé proche de moi et je le fixe de mes yeux pétillants de malice.
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Elliot & Morgana ;
Les dragons et les loups ont des points communs énormes. Tous les deux sont une espèce avec un fort instinct animal. Tous les deux ont souffert des persécutions des humains ou d’autres espèces. Les loups ont eu une histoire agitée et tumultueuse. Ils avaient régné dans les forêts en paix avec les autres puis il y avait eu des loups rebelles et d’un seul coup. Ils avaient été chassés par les vampires et les humains. Ils étaient devenus les sauvages, les prédateurs que les Hommes devaient exterminés pour le bien des humains. Les hommes étaient parfois plus cruels que les démons eux-mêmes. Ils détruisaient tout ce qu’ils pouvaient toucher. Tout ce qui était beau pouvait être détruit au nom du bien. Leur vérité était La vérité. Les humains ne méritaient pas de protection selon Elliot. Ils étaient les sauvages. Les vampires avaient hérité de leurs gênes. Ils étaient une abomination de la nature, mauvais mais cependant, Elliot trouvait cela réconfortant que les vampires finissaient par se nourrir de ce qu’ils étaient autrefois. Une ironie exquise qui démontrait leur nature mauvaise de base. Les vampires étaient les créatures qu’Elliot détestait le plus. Ils poussaient les loups à se refugier dans les forêts ou les tuer. Ils étaient des créatures anciennes et ennemies depuis la nuit des temps. Les vampires les tuaient parce que les loups leur pouvaient être mortels. Pourtant, les loups étaient généralement plus pacifiques qu’autre chose. Son petit tour avec l’épidémie n’avait pas vraiment plu à sa meute mais à leurs yeux, ils n’étaient qu’un usurpateur. Un sourire vint jouer sur les lèvres du loup qui fixait la magnifique blonde aux yeux de braise. Il avait l’impression de voir une flamme danser dans ses prunelles, c’était presque peu visible mais sa vue la voyait. Elle reflétait quelque chose de tragique, de nostalgique dans sa danse.
-Je pourrais assumer, déclara-t-il avec un sourire joueur sur les lèvres, s’approchant d’elle. Et toi ? Voudrais-tu jouer avec le loup au risque de te faire croquer ? Demanda-t-il d’un ton taquin.
Elle vint lui parler de ses peintures, de sa passion. Quelque chose qui l’aidait à calmer ses démons à l’intérieur de lui qui lui murmuraient de faire du mal à autrui. Un jour, un homme sage avait dit que nous créons nos propres démons mais ceux d’Elliot étaient déjà présents dans sa vie. Il avait tué un de ses démons. Son frère jumeau. Cependant, d’autres venaient courir après lui. Ses parents qui étaient toujours là mais qui allaient périr bientôt.
-Je ne peux pas vivre de mon art, pas maintenant en tout cas, répondit-il en venant toucher la cuisse laiteuse de la jeune femme, un sourire aux lèvres. Arrêtons de parler de moi, ma douce, ajouta-t-il en venant sentir l’odeur unique de la jeune femme, embrassant la commissure de ses lèvres pulpeuses et charnue.
Une odeur suave et forte à la fois. Elégante et destructrice. Elliot adorait cette odeur, elle sentait le danger et il aimait cela.
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Morgana Dragonire
Dragonne
☽ Crédits : Twisty-Rain (Avatar)
☽ Paroles Échangées : 600
☽ Localisation : Sur le terrain à traqué les créatures dangereuses, ou dans mon bureau à la BACS
Oui, les hommes pensent toujours être capable d'assumer une relation avec moi et au final ils finissent toujours par se brûler les ailes. Mais qui sait, Elliot sera peut-être différent des autres ? Je suis certaines que les accusations porté contre lui sont parfaitement justifiées mais je n'ai plus envie de songer à cela en sa compagnie. Pour une fois dans ma vie je voudrais simplement profiter de l'instant présent et pourquoi pas passer une soirée agréable avec ce sexy Loup-Garou ? Comme le dirait surement ma très chère fille de cœur Myranda "Éclate toi juste pour une fois Morgana !" Quelle sale gamine parfois, mais elle a bien raison. Oui je vais profiter de tout ce qu'il a à m'offrir et je suis sur que je ne le regretterais pas. J'ai connue bien des hommes avec ce corps humains qui en ont profiter et l'ont même fait frissonner quelques fois, mais je sens qu'Elliot pourrait être une surprise... Je vais jouer avec le loup ce soir et nous verrons bien qui croquera l'autre...
Son art je vois bien qu'il aime en parler et je le sens contrarier de ne pas pouvoir en vivre. Il a semble t'il d'autres choses à faire comme commettre des méfaits en empoisonnant avec une drogue artificielle des vampires pour créer une épidémie et la panique en ville. Remarque que si c’est bien lui je peux au moins reconnaître que c'était une idée innovante ! Ne parlons plus de lui. Pour un nombriliste comme lui ça ne doit pas arriver souvent de dire cela.
Le voilà bien cavalier de s'approcher de moi et d'embrasser la commissure de mes lèvres. Si cela n'avait pas été une envie mutuelle il aurait pu y perdre un membre. Un rire léger s'échappe de mes lèvres alors que les siennes les quitte. Ma main vient à cet instant caresser son visage et mon regard plonge avec intensité dans le siens. Je ressens une étrange connexion entre nous deux. Je le connais à peine et pourtant j'ai l'impression que nos âmes se connaissent depuis la nuit des temps. Est-ce ce que certains humains appels une âme sœur ? "Le jeu débute alors ? Je te laisse le mener. Montre moi les pas de danse et je te suivrais mon loup." Un sourire radieux se dessine à présent sur mes lèvres et tendis que mon corps se colle au sien, ma main ne quitte pas son visage.
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Elliot & Morgana ;
Quelque chose d’étrange flottait dans l’air entre les deux. Quelque chose qui était hypnotique, appelant aux désirs charnels ainsi qu’une étrange impression de connaître cette personne jusqu’au bout des doigts alors que cela n’était pas le cas. Il savait que c’était Morganna, une magnifique blonde aux yeux d’un bleu ardent, comme une flamme qui se dessinait dans ses pupilles. C’était un spectacle enivrant à regarder, quelque chose qui devait se dessiner, imiter mais jamais n’égaler. Elliot restait quelque peu méfiant envers une femme comme celle-ci. Une dragonne qui plus est, il devait rester sur ses gardes. Elliot n’aimait pas de toute façon, parler de lui. Une habitude qui était survenue de son enfance, pour ne plus jamais partir. Enfant, il devait se taire et subir sans broncher. L’art n’était que son exutoire, sa manière de parler de lui sans pour autant en dire beaucoup. Il fallait chercher les émotions qui se cachaient derrière chacun trait qu’il avait dessiné. C’était sa sortie de secours, l’art. Il ne pouvait pas se maintenir un peu près stable sans cela. C’était sa bouffée d’air frais, sa manière délicate de raconter ses souffrances, ses démons, ses secrets. De raconter ce qu’il avait envie de cracher, de son envie secrète de s’en sortir de tout cela. Il voulait parler de sa paranoïa, de ses terreurs et de sa colère nourrie de haine et de violence. Hélas, la plupart des gens ne voyaient que du désespoir ou de la solitude. Tout simplement, ils voyaient des traits. Les émotions semblaient illisibles face à leurs yeux. Ils oubliaient que chaque artiste avait une histoire qu’ils préféraient dessiner plutôt que de l’écrire ou le raconter à voix haute.
Sa main virile et calleuse vint à caresser la peau laiteuse de la jeune femme. Il ressentait la chaleur émanée d’elle. Sa peau pâle était si douce, si soyeuse sous sa main abîmée par les années de maltraitance et la violence dont elle a été témoin ou vécu. Il avait tellement fait couler du sang de celle-ci, tellement de gens étaient morts sous celle-ci. Il fallait qu’ils ressentent ce qu’il avait ressenti en étant un petit garçon invisible, rejeté, violenté et haï de tous. Il aimait voir cela, la lueur de peur dans les yeux de ses victimes, la même qu’il avait eu enfant. Il voulait comprendre pourquoi son père avait pris tant de plaisir à lui faire ressentir cela. Elliot vint à secouer la tête tout doucement, chassant les voix sombres et les pensées tout aussi obscures. Il touchait la peau de la dragonne et il en voulait plus. Il voulait sentir de plus en plus, son odeur qui l’attirait comme un aimant. Doucement, il vint à s’approcher, posant ses lèvres proches des siennes. Sous ses lèvres, sa peau était si douce. Son odeur était alléchante. Une envie étrange de la croquer lui venait en tête. Elliot s’éloigna, laissant Morganna décider ce qu’elle voulait faire avec lui. Partir ? Rester ?
Il sentit un corps se coller contre les siens, à peine quelques secondes après son baiser et il eut un sourire en coin en ressentant la chaleur de la dragonne. Elle semblait en feu tant sa chaleur semblait émaner d’elle. Elliot eut un petit rire en écoutant ses mots, il menait la danse. Il aimait mener la danse, contrôlé. Lui laisser le contrôle était quelque chose qui fallait faire lorsque quelqu’un parlait d’Elliot. Sa main caressait sa cuisse tandis que l’autre caressait le visage de la jeune femme. Le loup vint à s’approcher de ses lèvres, sentant son souffle sur les siennes. Il descendit à la dernière minute pour venir embrasser son cou qui l’attirait énormément.
-Jouons, mon petit dragon, murmura-t-il contre sa peu, pinçant la délicate chair avec ses dents d'une manière taquine.
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