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Message# Sujet: long time ago   long time ago EmptyMar 3 Juil 2018 - 23:31


The bird and the worm
old tales in the night
La légère robe de soie rouge recouvrait sa peau sombre, dévoilant un dos nu et fin. Quelques bijoux d'or enserrait ses bras. Des œuvres qui auraient d'avantage leur place dans un musée... mais Makeba était sentimentale et certains de ses bijoux ne l'avaient jamais quitté au fil des siècles. Pensivement elle fit tournée un petit anneau à son majeur. Une alliance. La créature ne la portait pas toujours, elle n'avait jamais ressentit le besoin de porter un bijou pour se rappeler la personne à qui appartenait son cœur. Pourtant, ce soir là, la petite bague dorée s'était rappeler à elle. Son éclat avait capturer son regard alors qu'elle fouillait une de ses nombreuse boîte à bijoux. « - Votre invitation Madame? » Retour à la réalité. Son regard d'ambre se porta sur le jeune homme chargé de filtrer les entrées. D'un geste souple, elle tendit un petit carton noir. D'un signe de la tête Makeba fut autorisé à entrer. Les gala de charité ne changeaient guère des réceptions d'autrefois. On y mangeaient trop, on y nouait des alliances, on s'échangeait les dernières rumeurs... Autrefois, quand sa tache était de servir telle une ombre silencieuse, elle trouvait ces mondanités fascinante... Aujourd'hui elle n'y apparaissait que par nécessité. Son regard se faisait las, parcourant la foule avec une indifférence à peine dissimulée. C'est alors qu'elle le vie. Le dessin d'une mâchoire familière, ce sourire que les siècle ne parvenait pas à émousser, cette attitude noble qui dissimulait si-mal le prédateur. La vieille vampire le connaissait trop bien pour ne pas le reconnaître, même de dos. Elle amorce un geste. « - Madame Foley ! Je ne pensais pas vous trouver ici ce soir... Peut être pourrions-nous avancez sur ce projet de fusion dont je vous ai parlé la dernière fois ? » La vampire tourne la tête, vivement, un peu trop. Un sursaut de son interlocuteur. Un homme gras, la cinquantaine d'année, un regard lubrique où elle décèle une intelligence remarquable. Un sourire sans douceur se pose sur le visage de Makeba. Doucement elle prend le bras de son nouvel interlocuteur. « - Évidemment. » Sa voix est toujours aussi douce, toujours aussi ferme. Makeba ne parlait plus depuis longtemps, elle ordonne, elle exige, elle concède à la rigueur. Un bref regard en arrière, le temps de voir qu'il a déjà disparu. Son cœur se serre malgré elle. Était-ce bien lui ? L'avait-il vu ? Était il enfin de retour ? Ou le manque lui créait-il une illusion cruelle ? Elle évoluait dans la villa hollywoodienne, passant d'un invité à l'autre, d'une conversation à l'autre. Tout lui semblait si lointain ce soir. Son regard parcourait la foule, cherchant encore et encore le même visage... Jusqu'à ce que... Oui, c'était lui. Leurs yeux s'accrochèrent un moment, instinctivement un sourire s'accrocha à ses lèvres, illuminant son visage d'une joie qu'il était le seul à faire naître. Il ne pouvait pas ne pas l'avoir vu et instinctivement Makeba se redressa, royale, l'invitant par toute son attitude à venir lui parler... et il s'éloigna. Une fois de plus le cœur de l'immortelle ce serra. Il ne pouvait pas ne pas l'avoir vu. C'était impossible. La tristesse ne fut pas longue, déjà la fureur s'emparait de son regard. Une colère semblable à un ouragan. S'en est finit des manière polie, de la retenue. Elle est Ancienne, elle a connu les siècles et même si il en a connu plus qu'elle, la vampire refuse d'être ainsi ignorée. Alors que les lumières s'abaissent pour laisser parler l'hôte de la soirée, Makeba quitte la salle de réception. Raide, furieuse. La robe rouge vole derrière, un bruissement de soie dans son sillage. Il y a tellement longtemps qu'elle ne s'est pas sentie aussi en colère, aussi blessée, aussi vivante. Capricieuse, l’Égyptienne s'arrête dans un couloir. Un bref instant elle hésite. La tentation est grande de laisser sa rancune s'exprimer sur les œuvres d'art qui décors l'endroit... ou bien peut être pourrait-elle laisser sa colère se déverser sur le premier mortel venu. Qu'est-ce que la perte d'une vie éphémère de toute façon ? La vampire bouillonne, ses mouvements sont si rapide, loin de la créature millénaire qui semble toujours tout contrôler. Elle redevient une enfant, une furie soumise à ses passions dévorantes...  
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Makeba pnj grec ancien
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Message# Sujet: Re: long time ago   long time ago EmptyJeu 5 Juil 2018 - 20:21


The bird and the worm
old tales in the night
Il adorait ce genre de soirée. Il adorait de voir les gens se masquer derrière des apparences. Elles étaient parfois subtiles, d’autres un peu moins. Au fil du temps, Stefano avait appris à lire sur les visages de ces gens. Derrière leurs jolies coiffures, leurs jolies visages fardées de maquillage. Et surtout derrière leurs sourires faits d’hypocrisies et de dédain.  Dans ce genre de soirée, tout était une question de pouvoirs et de manipulation. Rien n’avait changé selon lui. Ils étaient au 21ème siècle où les progrès étaient de plus en plus innovateurs et révolutionnaires et pourtant dans ce genre de soirée, rien n’avait changé depuis l’Antiquité. C’était la même chose qu’avant. Manipulation, cupidité,  trahisons, pouvoir, richesse. C’étaient les mêmes ingrédients, la même saveur amère sur la langue et les mêmes sourires faux. Stefano aimait se balader dans ce genre d’endroit, un verre d’alcool à la main tout en surveillant les conversations. Il aimait écouter ce brouhaha incessant entrecoupé par la musique classique jouée par un orchestre. Stefano entendait argent, affaire, pouvoir, persuasion et manipulation. Il ne s’en lassait jamais même s’il avait l’impression que le monde stagnait encore et encore. Plus de 2000 ans étaient passés depuis qu’il était né et pourtant c’était toujours la même chanson qui se jouait. Les femmes étaient toujours mises à l’écart alors que la plupart savait mieux prospérer qu’un homme en affaire ou autre.  Certes, elles avaient le droit de vote, étaient de véritables citoyennes et pouvaient être indépendantes mais elles étaient moins payées que les hommes, et subissaient encore des injustices.

Il y avait encore du racisme dans ce monde. Et en plus, les pauvres subissaient les actions des riches qui gouvernaient le monde. Le monde était toujours le même malgré le temps qui passait. Se regardant dans le miroir, lissant les plis de son costard qui coûtait littéralement la peau des fesses. Stefano était parfait. Il savait se mettre en valeurs sans pour autant que cela soit clinquant et frimeur. Stefano avait du charisme, et dégageait une férocité, quelque chose de sauvage qu’il ne cachait même pas. Une chemise d’un rouge bordeaux faisant ressortir le noir de son costume Armani.  Finalement, il décida de partir vers le début des festivités. Arriver en retard était un moyen de marquer le coup face aux autres. De toute façon, Stefano aimait choquer. Il aimait se cacher, se confondre dans l’atmosphère environnante tel un caméléon. En réalité, Stefano était quelqu’un de curieux, et qui aimait faire la fête, une vraie fête.  Genre une musique qui boum, de la drogue, de l’alcool, du sang et du sexe. Là, c’était pompeux et dans ce genre d’endroit, il devenait un véritable sale gosse. Quoiqu’il était toujours un sale gosse. Qu’il soit au lit, inconscient, endormi, sobre ou bourré. Toujours. Arrivé à la fête, le Grec rentra en retard. Certains regards s’arrêtaient sur lui. Noir, dédaigneux, choqué. Et lui, il n’avait qu’un sourire en coin.

Stefano s’arrêtait au bar, prenant un bon petit whisky avant de lancer un regard circulaire à la salle bondée de monde. Froid et calculateur. Les gens avaient tendances à le sous-estimer mais en réalité, Stefano était un homme intelligent et très, très cruel envers les humains. Plus cruel que sa femme, Makeba, qui était beaucoup plus pragmatique que lui. D’ailleurs, il n’avait jamais été pragmatique. Servir ses intérêts, oui, mis il tuait généralement parce qu’il adorait faire des expériences sur les humains ou vampires. Voir des loups et des démons faciles à attraper. Oui, Stefano était sadique mais selon lui, il était l’Albert Einstein des vampires. Sauf qu’il n’était pas un génie mais juste un peu taré sur les bords. Son regard regardait le monde autour de lui et puis d’un seul coup, il sentit une paire d’yeux sur lui. Une paire qui se faisait insistante, lourde de sous-entendu. Son regard ambre vint s’accrocher à celui-ci. Exigeant et impétueux. Il eut un sourire en le reconnaissant. De haut en bas, il la regardait. L’admirait. Finalement, l’égyptienne était là. De nouveau à ses côtés. Il était heureux de la voir, même combler de voir sa femme qui lui manquait parfois. Cependant, en bon vieux con qu’il était. Il décida de ne pas lui accorder de l’attention malgré qu’il n’avait qu’une envie, lui sauter dessus et l’embrasser à pleine bouche, sentir son odeur qui l’enivrait encore malgré le millénaire.

Le grec était un joueur et cela l’amusait de la voir décontenancer. De voir l’étonnement se transformer en une rage. Finalement,  un homme monta sur la scène, commençant un discours pompeux et ennuyeux. Pendant le discours, il lança à nouveau un regard circulaire. Makeba n’était plus là, partie pour casser des vases.  Se levant de son siège, verre de whisky à la main. Il partit dans les couloirs. Il l’aperçut, fulminante mais au visage serein. Un visage de prédateur, dirait-il.  Il eut un sourire mauvais.

-Tu es vraiment une chochotte, tu sais. Mademoiselle est capricieuse, constata-t-il en s’avançant vers elle.

Il vint se coller contre son dos, embrassant sa jugulaire. Un baiser mouillé et à la fois possessif, cependant, il ne l’enlaçait. Il s’enivrait à nouveau de son parfum. Il était très heureux de la voir, vraiment heureux.


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